"THE WORLD AGAINST THE WORLD"
Eser Gündüz
10 décembre - 15 janvier 2023
Né en 1990, à Antalya Turquie, Eser Gunduz vit et travaille entre Paris et Avignon.
La pluridisciplinarité de son travail lui permet, dit-il, d’offrir de nombreux points de vue et une subjectivité à tout un chacun.
« Attention. Cette exposition n’est pas une exposition politique. Merci de votre compréhension ».

"UNE UTOPIE RÉELLE"
Elham Etemadi
17 novembre - 03 décembre 2022
Née à Shiraz en Iran en 1983. Elham Etemadi vit et travaille à Paris. En 2009, elle obtient son diplôme à l'Université d'Art de Téhéran. Depuis 2019, elle est titulaire d'un doctorat en art contemporain à l'Université de Strasbourg.
Nos regards se posent en premier lieu sur l'histoire qui se conte derrière chacun de ces tableaux, cet esprit du "jeux" entre les éléments comble un espace vide par leurs simples présence.
L'univers de l'artiste nous rappelle des choses "déjà vues", des rêves féeriques . Des corps, des objets décharnés, des jupes joueuses , des lignes épaisses et contraintes à une réalité onirique.

ABU DHABI ART
16 - 20 novembre 2022
Manarat Al Saadiyat, Abu Dhabi
Avec :
Héla Ammar
El Medhi Largo
Bechir Boussandel
Slimen Elkamel

1-54 CONTEMPORARY AFRICAN ART FAIR
13 - 16 octobre 2022
Somerset House, Londres
Avec :
Slimen Elkamel
Bechir Boussandel
Aïcha Snoussi

"SOUS LE CIEL DE SHIRAZ"
Alireza Shojain
07 octobre - 12 novembre 2022
Lorsque l'on quitte le lieu de notre naissance, de nombreuses choses changent invariablement, on se retrouve déraciné et sans repère, seul le ciel reste le même et devient l'ancre qui nous rattache à nos origines.
Vernissage : vendredi 7 octobre 2022, à partir de 18:00

"L'OMBRE D'UN DOUTE"
1er septembre - 1er octobre 2022
Commissariat : Adrien Poirier
Dans son œuvre cinématographique L’ombre d’un doute (1943), Alfred Hitchcock mettait en scène une jeune fille en proie au doute sur le profil supposément meurtrier de son oncle. Le doute, qui questionne la vérité et l’apparence réelle des choses, n’épargne aucun être humain quels que soient son sexe, son origine ou sa place dans la hiérarchie sociale.
Les artistes, eux, jouent souvent sur l’ambivalence et le pouvoir attractif des images. Conscients que le doute dérange et inquiète, ils projettent, derrière les icônes séduisantes et les paillettes, un message bien plus dérangeant et tragique que les apparences qu’ils nous dévoilent. 15 artistes sont réunis à l’occasion de l’exposition « L’Ombre d’un doute » que la galerie La La Lande vous invite à découvrir du 1er septembre au 1er octobre 2022.
Avec les œuvres de Anne-Sophie Bocquier, Guillaume Bouisset, Béchir Boussandel, Pierre Clément, Samuel Fasse, Liên Hoàng-Xuân, Michel Jocaille, Robin Plus, Clément Reinaud, Segondurante, Kévin-Ademola Sangosanya, Catherine Szleper, Marko Velk et Brigitte Zieger.
👁🗨 Télécharger le dossier de presse de l'exposition
Pris à la gorge par des soucis financiers et acculé par des promoteurs immobiliers, le bar lesbien Le Troisième Lieu de la rue Quincampoix est contraint de fermer ses portes en 2012, après des mois de résistance. Près d’une décennie plus tard, la galerie La La Lande s’installe dans cette même rue, à quelques pas du bar disparu.
Aujourd’hui investie par l’artiste Aïcha Snoussi, la galerie devient un mémorial des nuits de fête englouties, une tentative d’excavation de lignées queers. Les vestiges de la fête se transforment en offrandes, et les bouteilles vidées de leurs liqueurs sont remplies de lettres d’amour que plus personne ne sait déchiffrer. Les bornes de jeux d’arcades, épuisées par les assauts répétés, soupirent : “prends, une nuit de mes nuits d’amour, une nuit de mes nuits amères”. À force d’invocations, le portrait du chanteur Abdel Halim Hafez se fond dans les traits de Leïla, la grand-mère de l’artiste. Démultipliée, cette figure mouvante et androgyne créé une nouvelle généalogie, une invitation à réinvestir un passé collectif.
Un bar se construit en sous-sol, autour d’un babyfoot dont les figurines mutent, esquissent leur devenir gode. Cet espace interstitiel est imaginé par l’artiste comme un hommage à tous les bars clandestins où les communautés queer ont pu se retrouver, se cacher pour mieux s’exprimer. Entre l’ancienne cave du Troisième Lieu et la cave de la galerie, les pierres communiquent et résonnent encore de ces nuits de fêtes et de désir entre fxmmes.
"NOUS ÉTIONS MILLE SOUS LA TABLE"
Aïcha Snoussi
15 avril - 4 septembre 2022
Palais de Tokyo
L’exposition d’Aïcha Snoussi – sa première au sein d’une institution française – se présente sous la forme d’une grotte humide et mouvante. Vous y trouverez un bar souterrain tout droit sorti de fonds marins, une table de billard à la surface mousseuse de laquelle sortent les chants d’une lignée de créatures sous-marines, ainsi que les artefacts d’une civilisation queer et ancestrale.
Aïcha Snoussi déploie ici sa pratique tentaculaire qui prend sa source dans le dessin pour embrasser la sculpture, l’installation et la composition sonore. A travers l’évocation de nuits passées au Plug, un club alternatif tunisien, elle nous livre ses réflexions sur le désir, la nostalgie et la mémoire collective.
Commissaire : Cédric Fauq